Communiqué de presse

50e anniversaire du Patrimoine mondial : bilan et avenir de la Convention

Adoptée mi-novembre 1972, la Convention pour la protection du patrimoine mondial s’apprête à fêter ses 50 ans. À cette occasion, l’UNESCO et la Grèce coorganisent une conférence internationale à Delphes, les jeudi 17 et vendredi 18 novembre, qui fera le bilan et dessinera l’avenir de la Convention.
Delphi Greece_World Heritage site_UNESCO anniversary

Accréditations

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Si vous souhaitez préparer un article sur le patrimoine mondial à l’occasion de cette date anniversaire, notre équipe est à votre disposition pour vous fournir des éléments sur le bilan de la Convention et les enjeux pour l’avenir. Contact presse : t.mallard@unesco.org

L’événement

Le programme prévisionnel est disponible au lien suivant.

La célébration du 50e anniversaire de la Convention pour la protection du patrimoine mondial prendra la forme d’une Conférence internationale qui réunira pendant deux jours plusieurs dizaines d’experts du monde entier sur le site de Delphes.

Aux côtés des représentants de l’UNESCO et des Etats parties membres du Comité du patrimoine mondial, ils feront le bilan de la Convention et la confronteront aux nouveaux enjeux de ce siècle.

L’événement sera ouvert le jeudi 17 novembre à 11h par Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, et Kyriákos Mitsotákis, Premier ministre de la Grèce.

Dans son discours, la Directrice générale de l’UNESCO annoncera un plan d’actions pour les décennies à venir fondé sur trois axes : un patrimoine mondial plus représentatif, plus accessible et plus durable.

Le jeudi 17 après-midi et le vendredi 18 novembre seront consacrés à des tables-rondes autour de thèmes comme la priorité à accorder à l’Afrique, la résilience du patrimoine mondial face au dérèglement climatique, le tourisme durable ou encore la digitalisation.

Les enjeux pour l’avenir du patrimoine mondial

Les annonces qui seront faites à l’occasion des 50 ans du Patrimoine mondial visent à répondre à trois enjeux :

  1. La représentativité

50 ans après sa création, la Convention du patrimoine mondial a été ratifiée par 194 Etats parties, lui donnant une portée véritablement universelle. Elle s’est traduite par l’inscription de 1154 sites dans plus de 167 pays, reconnaissant par là-même une grande diversité de patrimoines culturels et naturels.

Néanmoins, force est de constater que la Liste du patrimoine mondial comporte aujourd’hui de fortes disparités géographiques. Quand certains pays ont plus de cinquante biens inscrits, d’autres n’en ont encore aucun. C’est en particulier le cas de 12 Etats africains – le continent entier ne compte que pour 9% du total des biens inscrits.

La représentativité passe aussi par une plus grande inclusion des populations locales et autochtones, qui doivent être des acteurs à part entière du processus de nomination jusqu’à la gestion des sites, et des bénéficiaires directs des retombées de l’inscription.

  1. L’accessibilité

L’inscription d’un site sur la Liste du patrimoine mondial vient reconnaître sa valeur universelle exceptionnelle, que toute l’humanité a alors en partage. La Convention a par ailleurs comme principale mission que ce bien soit préservé et transmis aux générations futures.

Si le partage et la transmission sont les deux piliers du patrimoine mondial, il reste encore beaucoup à faire pour que les sites soient réellement accessibles à tous les publics, et en particulier aux plus jeunes. Pour contribuer à relever ce défi dans les années à venir, la communauté internationale a un nouvel outil en main : les technologies numériques.

  1. La durabilité

Aujourd’hui, le patrimoine mondial compte 52 sites en « péril ». Presque la moitié est située sur le continent africain. Ils nécessitent le déploiement de mesures de sauvegarde urgente.

Face aux multiples pressions anthropiques – développement urbain, exploitation des ressources, pollution, surtourisme – et à la recrudescence des conflits, ce sont aussi tous les sites du Patrimoine mondial qui ont besoin d’être mieux protégés.

Le dérèglement climatique est quant à lui devenu la première menace pour les sites naturels du patrimoine mondial – il a déjà un impact négatif sur 34% d’entre eux, et sur 70% des sites marins. D’ici 2100, la moitié des glaciers tout comme l’ensemble des récifs coraliens du patrimoine mondial risquent de disparaître.

Le patrimoine mondial en chiffres

Il y a actuellement 1 154 sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

  • 897 sites culturels
  • 218 sites naturels
  • 39 sites mixtes (à la fois culturels et naturels)
  • 43 sites transfrontaliers (sur le territoire de deux pays ou plus)

52 sites sont actuellement répertoriés comme étant en péril.

En 50 ans, 3 sites ont été retirés de la Liste du patrimoine mondial.

Les sites du patrimoine mondial se trouvent actuellement dans 167 pays.

La Convention du patrimoine mondial est ratifiée par 194 Etats parties.

Contact presse

Thomas Mallard
Thomas
Mallard
Attaché de presse

tél: +33145682293

Lucía Iglesias Kuntz
Lucía
Iglesias Kuntz
Éditrice espagnol / Attachée de presse

tél: +33145681702