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Ateliers de formation en matière de lutte contre le trafic illicite des biens culturels pour les professionnels en Afrique de l’Est et Afrique centrale

L’UNESCO organise deux d’ateliers, du 5 au 9 décembre 2022 en Afrique de l’Est et du 12 au 16 décembre 2022 en Afrique centrale, pour former des professionnels des musées et des forces de l’ordre aux notions essentielles de la lutte contre le trafic illicite des biens culturels.
Chaise et autres sculptures africaines en bois dans le palais traditionnel Fon à Bafut, Cameroun, Afrique

Ces ateliers de 5 jours respectivement, à Nairobi (Kenya) et Libreville (Gabon), réunissent près d’une centaine de professionnels, hommes et femmes, de 23 pays.

Les cours, structurés autour de présentations théoriques et de cas pratiques, permettent de former les participants, notamment les forces de l’ordre, aux outils et modes opératoires aux niveaux national et international de lutte contre le trafic illicite. Sera également à l’ordre du jour la formation des professionnels de musées aux gestions de risques et d’urgences, notamment concernant les règles en matière de manipulation et de stockage des biens culturels et les approches à adopter pour la réalisation d’un inventaire des collections.

Une journée conjointe réunira ces deux groupes de professionnels et permettra un travail commun, entre autres sous forme de cas pratiques à la suite d’une saisie ou d’un vol de biens culturels.

Chaque région a ses spécificités en matière de lutte contre ce fléau. Les participants, issus d’une même région et confrontés à des problématiques similaires, partageront ainsi une meilleure vision sur les effets de la ratification et de la mise en œuvre de la Convention sur la protection et la préservation du patrimoine culturel dans leur contexte national respectif. A ce jour, 70% des pays d’Afrique centrale et plus de 60% des pays d’Afrique de l’Est sont États parties à la Convention de 1970. Ces ateliers sont aussi l’occasion de rappeler l’outil majeur que constitue ce texte normatif de référence, et de plaider pour une ratification universelle en Afrique afin de renforcer son efficacité.

Ces ateliers vont également permettre de renforcer le réseau de professionnels formés, engagés et sachant gérer efficacement les situations où le patrimoine est en danger.

La Suède a apporté son soutien à l'organisation de ces deux ateliers, ainsi que le Gabon pour celui d’Afrique centrale.

 

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