Promouvoir une culture de la paix dans l’esprit des hommes et des femmes en Afrique

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Alors que les opportunités de développement durable en Afrique se multiplient, le continent est toujours confronté à de nombreux défis, notamment le risque d'une instabilité et d'un conflit majeurs. L'UNESCO plaide pour la promotion d'une culture de la paix et de la non-violence en Afrique, fondée sur des valeurs africaines communes.
" La Culture de la paix et de la non-violence est une course de relais longue distance ; c'est en équipe unie, génération après génération, que nous y parviendrons." — Audrey Azoulay, directrice générale de l'UNESCO
Le Gouvernement de la République d’Angola, l'Union africaine et l'UNESCO viennent d’organiser, du 27 au 30 novembre 2021, la deuxième édition de la Biennale de Luanda – Forum panafricain pour la culture de la paix. La Biennale de Luanda est un événement international organisé conjointement par l'UNESCO, l'Union africaine et le gouvernement angolais.
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« Mon souhait est que ce Forum, qui réunit de grands esprits d'horizons différents, fasse une analyse sans complaisance des préoccupations africaines dans l'appropriation de la promotion de la culture de la paix sur le continent. » S.E. M. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l'UA
150 participants en tant qu’intervenants, modérateurs, présidents de session en provenance de plus de 60 pays ; 120 jeunes leaders, en provenance de tous les pays d’Afrique et des représentants de la Diaspora, dont 10 étaient présents à Luanda ; 65 partenaires issus des institutions, de la société civile, du secteur privé, des institutions universitaires et des organisations internationales en Afrique et dans sa Diaspora, et dans d'autres régions du monde ; plus de 20 personnalités et artistes engagés en faveur de la Culture de la paix, originaire de différents continents. 
43 pavillons virtuels nationaux avec un riche contenu sur la diversité culturelle et des exemples d’initiatives et projets nationaux, ainsi que 75 pages web de partenaires et de personnalités associés sont mis à la disponibilité du grand public.
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Salah Kaled sur Twitter : "Je retourne très satisfait de la #BiennaleLuanda...''
Cultiver la paix par un dialogue intergenerationnel des dirigeants et des jeunes
Le 27 novembre, un dialogue intergénérationnel s’est ouvert sur le thème : Diversité culturelle et patrimoniale de l’Afrique et de ses Diasporas : source de conflits ou terreau de paix ? L’occasion a été donnée d’échanger sur la manière de promouvoir la paix dans les Etats africains et les communautés de la Diaspora africaine, avec l’implication des jeunes et de leurs organisations.
Autre élément important fut les conversations sur le respect de la diversité culturelle et patrimoniale pour une coexistence pacifique des multiples identités culturelles de l’Afrique ; et la mise en relief des activités témoignant de l’engagement au quotidien des jeunes et de leurs organisations en faveur du dialogue interculturel et interreligieux pour le vivre-ensemble et la paix.
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L’UNESCO dans ce cadre fait partie d’une initiative qui ne manquera pas d’être saluée, il s’agit des Jeunes Tisserands de la Paix dans les régions transfrontalières du Gabon, Cameroun et Tchad.
D’une durée de 24 mois, le projet a pour objectif de mettre en place un réseau de 1800 jeunes Tisserands de la paix, qui seront des acteurs dans la consolidation de la paix dans les régions transfrontalières des trois pays et la prévention de l’instabilité liée notamment aux trafics illicites. Le projet assurera par ailleurs l’accompagnement de 160 jeunes porteurs de projets d’entreprises social.
L’engagement des jeunes comme acteurs des transformations sociales pour la prévention des conflits et le développement durable
Lors du Forum thématique et de bonnes pratiques a démonté qu’il existe un récit alternatif à celui qui dépeint les jeunes en tant qu'auteurs ou victimes de la violence ; récit alternatif mettant en relief des expériences vécues et des efforts quotidiens des jeunes femmes et hommes engagés comme acteurs des transformations sociales pour la prévention des conflits et pour le développement durable, à travers diverses activités et projets aux niveaux communautaire, national, régional et continental.
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Durant quatre jours, des dizaines de leaders ont participé en présentiel et en ligne. Les présidents de l’Angola, du Congo, de la République Démocratique du Congo, de Sao Tomé et Principe et du Portugal, les vice-présidents de la Namibie et du Costa Rica, les ministres de la défense du Mozambique et Kenya, représentant leurs présidents, ainsi que le Directeur général adjoint de l’UNESCO, la Commissaire de l’Union africaine à l’agriculture, au développement rural, à l’économie bleue et à l’environnement durable, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies auprès de l’Union africaine, la Ministre d’état en charge du secteur social de l’Angola et l’Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO, Forest Whitaker, pour la Cérémonie d’ouverture et la session de Dialogue intergénérationnel de niveau présidentiel.
"La paix n'est jamais acquise. Elle doit être constamment entretenue par les efforts de tou·te·s." — Forest Whitaker, Acteur, Défenseur des Objectifs de développement durable & Envoyé spécial de l’UNESCO pour la paix et la réconciliation.
Forest Whitaker, Envoyé spécial de l’UNESCO, reçoit le prix « So the World May Hear » de la Fondation Starkey
A ceux-ci, il faut rajouter Des hautes personnalités de l’Union africaine, de l’UNESCO, de l’ICESCO, des Commissions Economiques Régionales (CER), des Partenaires techniques et financiers ainsi que les représentants du système des Nations unies. Firmin Edouard Matoko, Sous-directeur général, Secteur pour la Priorité Afrique et les Relations extérieures, UNESCO s’est exprimé sur le bien-fondé de la Biennale de Luanda et plus encore sur l’importance d’une culture de la paix en Afrique.
Firmin Matoko s'exprime sur l'importance de la paix
La Cérémonie de clôture, le 30 novembre, a été marquée par l’adoption d’une Déclaration des Communautés Economiques Régionales et le lancement officiel de l’Alliance des partenaires pour la culture de la paix et la non-violence en Afrique. L’UNESCO a été invité à continuer d’assister et accompagner le leadership des Communauté économiques régionales (CER), dans le cadre d’un Secrétariat permanent disposant d’une équipe dédiée jusqu’à la troisième édition de la Biennale de Luanda en 2023.
Resources :
https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000225535_fre
http://www.unesco.org/new/fr/culture/about-us/how-we-work/strategy/global-priority-africa/
https://fr.unesco.org/sites/default/files/engagement_de_la_jeunesse_pour_la_culture_de_la_paix_biennale_luanda_fr.pdf
https://www.un.org/fr/ga/62/plenary/peaceculture/bkg.shtml
https://fr.unesco.org/news/resiliart-artistes-creativite-au-dela-crise
https://fr.unesco.org/creativity/news/creativite-comme-chemin-de-liberte-lunesco-appuie
 
Pour plus d’information
Eddy Patrick Donkeng
Secteur de l’Information Publique
Bureau Régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale