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L’UNESCO lance de nouvelles ressources destinées aux États membres pour renforcer les recommandations de l’Examen périodique universel

Le Bureau du Président du Conseil des droits de l’homme, le Service d’Examen périodique universel et l’UNESCO présentent aujourd’hui un nouveau document proposant des suggestions aux États membres sur la manière de formuler des recommandations sur le processus d’Examen périodique universel (EPU).
UPR

La note d’orientation, produite par l’UNESCO dans le cadre de son travail sur la liberté d’expression, la sécurité des journalistes et l’accès à l’information, fournit un texte modèle et une motivation de fond pour neuf recommandations dans ces domaines. Elles comprennent : la modification d’une terminologie juridique trop large ; la mise en place ou le renforcement de mécanismes institutionnels pour la sécurité des journalistes ; une attention particulière à la protection des femmes journalistes ; et l’adoption ou le renforcement des lois/politiques d’accès à l’information et des engagements pour assurer l’inclusion des groupes marginalisés.

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse 2022, S.E Abdulla Shahid, Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, S.E Santiago Irazabal Mourão, Président de la Conférence générale de l’UNESCO et S.E Federico Villegas, Président du Conseil des droits de l’homme, ont publié pour la première fois une déclaration conjointe sur la sécurité des journalistes. À cette occasion, ils ont rappelé l’importance de l’information pour la démocratie, la promotion et la protection des droits de l’homme, la lutte contre la corruption, le développement durable et la préservation de la paix et de la sécurité internationales. Ils ont également souligné l’importance de veiller à ce que les journalistes et les travailleurs des médias puissent travailler librement, en toute indépendance et en toute sécurité, sans entraves, menaces ou représailles violentes.

Le quatrième cycle de l’Examen périodique universel est l’occasion de réfléchir sur les avancées constatées lors des examens précédents, de renouveler les efforts en vue d’une meilleure mise en œuvre des recommandations et, à terme, de construire un environnement libre et propice à l’épanouissement des citoyens et des travailleurs des médias.

Federico VillegasPrésident du Conseil des droits de l’homme

L’EPU du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies évalue chacun des 193 États membres de l’ONU sur leurs performances en matière de droits de l’homme. Les rapports soumis par les États membres, la société civile et les agences de l’ONU, dont l’UNESCO, alimentent ce processus.

L’implication de toutes les parties prenantes dans le processus d’EPU dès le début augmente le potentiel de mise en œuvre des recommandations dans le pays. Pour l’UNESCO, le renforcement de leurs capacités est essentiel pour assurer la promotion et la protection de la liberté d’expression au niveau du pays, ce qui encourage un espace civique dynamique.

Tawfik JelassiSous-directeur général de l’UNESCO pour la Communication et l’Information

Le modèle de formulation de la note aidera également les équipes de pays des Nations Unies, les institutions nationales des droits de l’homme (INDH) et la société civile à formuler leurs candidatures à l’EPU et leur suivi des recommandations qui sont acceptées par le pays concerné.

La note d’orientation explique également les liens étroits entre le processus d’EPU et le suivi et l’établissement de rapports sur les ODD.

Alors que nous entamons la dernière décennie pour atteindre les Objectifs de développement durable du Programme à l’horizon 2030, nous appelons les États membres, le système des Nations Unies, les organismes régionaux, la société civile, le système judiciaire et tous les acteurs concernés à unir leurs forces pour renforcer la liberté d’expression et la sécurité des journalistes.

Santiago Irazabal MourãoPrésident de la Conférence générale de l’UNESCO

Cette note s’inscrit dans le travail de l’UNESCO pour promouvoir la liberté d’expression à travers l’EPU. L’UNESCO a produit des lignes directrices destinées aux équipes de pays des Nations Unies, aux institutions nationales des droits de l’homme, aux commissaires à l’information, aux organisations de la société civile ainsi que des lignes directrices destinées aux journalistes qui seront bientôt lancées, disponibles dans les six langues de l’ONU.

Les lignes directrices destinées aux États membres ont été produites grâce au financement du Programme multidonateurs sur la liberté d’expression et la sécurité des journalistes de l’UNESCO.

Pour en savoir plus sur le travail de l’UNESCO sur l’Examen périodique universel et la liberté d’expression, cliquez ici.

À propos du Programme multidonateurs pour la liberté d’expression et la sécurité des journalistes

Le Programme multidonateurs sert à renforcer le travail de l’UNESCO aux niveaux mondial, régional et national en acheminant les fonds vers les priorités émergentes et les besoins les plus urgents pour réaliser son mandat sur la liberté d’expression. Il permet au Secteur Communication et Information de l’UNESCO de s’attaquer à des problèmes complexes en concevant et en mettant en œuvre des interventions intégrales à moyen et à long terme aux niveaux national, régional et mondial. L’avantage évident de ce mécanisme est qu’il permet à l’UNESCO et à ses partenaires d’obtenir un impact et une durabilité accrus, tout en réduisant la fragmentation des activités dans un même domaine.

Pour en savoir plus sur la protection des journalistes et la liberté d’expression, consultez cette page.