Présentation d’études de cas du PIDC sur la viabilité des médias lors de la Journée mondiale de la liberté de la presse de l'UNESCO

Ces études de cas sont rassemblées dans « Après la pandémie, renforcer la viabilité des médias », recueillies par Larry Kilman, spécialiste des médias pour le Programme international pour le développement de la communication (PIDC) de l'UNESCO.

Alors que de nombreuses organisations de médias d'information connaissent des difficultés commerciales, leur survie même constitue une menace majeure pour la liberté des médias.

Les études de cas sont les suivantes :

• Amérique latine : renforcer le journalisme d’entreprise
• Indonésie : là où le modèle économique publicitaire des médias fonctionne encore
• Chili : du journalisme aux affaires, en soutien aux petits médias d’information émergents
• Liban : réussir la transition de la presse imprimée au numérique
• Europe et Afrique : des actions de plaidoyer de toutes formes et de toutes tailles
• Afrique du Sud : les médias communautaires jouent un nouveau rôle
• À l’échelle mondiale : protéger l’indépendance des médias de service public
• Brésil : la vérification des faits devient une véritable stratégie commerciale
• Pakistan : comment le Jang Media Group s’est remis de la pandémie
• Caraïbes : la collaboration transfrontalière
• À l’échelle mondiale : un fonds pour de nouvelles approches en matière de développement des médias

La publication vient compléter la note d’orientation récente de l’UNESCO intitulée « Trouver des financements pour un journalisme florissant », lancée à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai, également soutenue par le PIDC (voir le témoignage ici).

Les deux publications répondent au double défi de la perturbation numérique et de la pandémie mondiale. Leurs réflexions ont enrichi la session intitulée « Viabilité des médias : Qu’est-ce qui peut être fait ? » lors des célébrations de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Les résultats font partie d'une initiative de collaboration plus large de l'UNESCO visant à renforcer la viabilité des médias, qui comprend également des recherches, des consultations, le partage de connaissances et des ressources de bonnes pratiques pour aider les médias d'information indépendants à assurer leur viabilité.

Le panel du 3 mai en Uruguay a examiné le large éventail de recommandations politiques présentées dans la note d'orientation, qui propose 22 recommandations très pratiques, notamment en termes de changement urgent de politique et de pratique par les gouvernements, les sociétés de l’Internet et les médias d'information.

Les panélistes ont fait remarquer que toutes les recommandations politiques ne fonctionnaient pas sur tous les marchés et qu’elles devaient être adaptées aux conditions locales. Cependant, des changements au niveau mondial sont également nécessaires pour avoir un journalisme plus diversifié et de meilleure qualité à grande échelle, a déclaré le panéliste Marcelo Rech, Président de l'Association brésilienne des journaux (ANJ).

On peut mentionner parmi les autres intervenants : l'Ambassadrice Anna Brandt, Présidente du Programme international pour le développement de la communication (PIDC) de l'UNESCO ; Danielle Coffey, Directrice exécutive de News Media Alliance (États-Unis) ; Dr Agustin Espada, Université nationale de Quilmes (Argentine) ; Paul Deegan, Président et Directeur général de News Media Canada ; Luis Ajenjo, Président de Radio Cooperativa de Chile et du Groupe de travail sur les TIC de l'AIR ; et Mijal Lastrebner, Journaliste et co-fondatrice de Sembramedia.