Convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats de la sauvagine
Elle a été adoptée le 2 février 1971 à Ramsar, en Iran.
Les zones humides sont parmi les milieux les plus productifs de la planète ; berceaux de la diversité biologique, elles fournissent l’eau et la productivité dont des espèces innombrables de plantes et d’animaux dépendent pour leur survie. Elles procurent à l’humanité des bénéfices ou services écosystémiques indispensables, de l’apport d’eau douce à l’alimentation et aux matériaux de construction en passant par la biodiversité, la réduction des risques d’inondation, la recharge des nappes souterraines et l’atténuation du changement climatique.
Malgré des succès notables en matière de protection et de gestion des zones humides, la superficie mondiale des zones humides continue de diminuer.
Dépositaire
L'UNESCO est le dépositaire de la Convention, c'est à dire que la ratification ou l'adhésionsont effectuées par le dépôt d'un instrument de ratification ou d'adhésion auprès du Directeur général de l'UNESCO.
Secrétariat
Le Secrétariat assure la coordination quotidienne des activités de la Convention. Il est basé au siège de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), à Gland, Suisse.
La Convention
Les trois piliers de la convention sont :
- La Liste des zones humides d’importance internationale (la « Liste de Ramsar »)
- l’utilisation rationnelle de toutes les zones humides;
- la coopération internationale.
La première obligation des Parties en vertu de la Convention est de désigner au moins une zone humide pour inscription sur la Liste des zones humides d’importance internationale, également appelée « Liste de Ramsar ». Ces zones humides d’importance internationale (Sites Ramsar) acquièrent un nouveau statut national et international. Elles sont reconnues comme ayant une valeur significative pour l’humanité dans son ensemble.
En vertu de la Convention, les Parties ont l'obligation générale d'inclure les considérations de conservation des zones humides dans leur planification nationale et d'encourager la recherche et l'échange de données et de publications concernant les zones humides, leur flore et leur faune.
Depuis 1999, un protocole d'accord entre la Convention du patrimoine mondial et la Convention de Ramsar tire parti de la coopération et de la coordination des efforts entre leurs secrétariats, reconnaissant la niche unique qu'occupent ces conventions dans les efforts mondiaux de conservation de la biodiversité.