De la restauration de la Grande Barrière de Corail à la cartographie à haute résolution de 100 % des fonds océaniques, ces programmes et contributions innovants constituent la première série d'actions de la Décennie de l’océan, qui contribueront à offrir l'océan que nous voulons d'ici 2030
Les actions ont été sélectionnées en fonction de l'importance qu'elles accordent aux solutions et de leur capacité à générer de nouvelles connaissances océaniques pour le développement durable, de l'utilisation de technologies innovantes, des efforts transdisciplinaires qu'elles déploient pour relier les scientifiques et les utilisateurs des connaissances océaniques, et de leur contribution à l'inclusion par l’octroi de moyens d'action aux femmes, aux professionnels en début de carrière et aux détenteurs de connaissances autochtones.
Menées par un ensemble de partenaires issus du monde scientifique, des gouvernements, de la société civile, de la famille des Nations Unies, du secteur privé, du mécénat et des organisations internationales, ces actions phares de la Décennie de l’océan ont une portée géographique mondiale.
Leurs thèmes sont variés et vont de la recherche en eaux profondes et de l'exploration de la zone crépusculaire peu connue de l'océan (de 200 à 1000 m) à la réduction des pressions exercées sur les écosystèmes marins, telles que le changement climatique, la perte de biodiversité, le bruit et la pollution sous-marine.
Les centaines de réponses au premier appel aux actions de la Décennie témoignent du succès et de l'énorme intérêt suscité par ce mouvement mondial. Ces premières actions ne sont que les premiers éléments constitutifs de la Décennie – il y aura de nombreuses occasions de s'engager.
Les appels à action de la Décennie, lancés tous les six mois, offriront aux partenaires du monde entier la possibilité de proposer de nouveaux projets et de participer à la révolution des connaissances de la Décennie, dont le slogan est « La science dont nous avons besoin pour l'océan que nous voulons ». Plus de 25 comités nationaux en Europe, en Amérique du Nord, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ont été créés en 2021 pour soutenir la Décennie. L'Alliance pour la Décennie de l'océan a été créée pour stimuler le financement de l'océanographie tout au long de la Décennie ; les chefs d'État du Kenya, de Monaco, de la Norvège et du Portugal en sont les parrains, de pair avec des leaders du mécénat et des industries océaniques. Agence de coordination de la Décennie de l'océan, la COI-UNESCO a sélectionné quinze experts de treize pays pour siéger au conseil consultatif de la Décennie et fournir des conseils stratégiques pour la mise en œuvre de la Décennie.
En avril 2021, la COI-UNESCO a publié un rapport qui souligne les raisons pour lesquelles nous avons besoin de la Décennie de l’océan. La recherche intégrée sur le carbone océanique alerte que si aucune mesure corrective n'est prise, l'océan pourrait perdre sa capacité vitale d'absorption du carbone, catastrophe qui aggraverait le réchauffement de la planète.
Proclamée en 2017 par l'Assemblée générale des Nations Unies et alimentant l'Agenda 2030 de l'ONU, la Décennie de l'océan vise à élaborer des stratégies d'adaptation et des réponses politiques fondées sur la science, dont le besoin est urgent, afin d'inverser le déclin de l'océan et de créer de nouvelles opportunités pour le développement durable de cet immense écosystème marin.